C.N.R.S.
 
Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)

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 Résultat de la recherche de Songe verg. S., t.1 
1
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     ABONDANT     
"En plus, par-dessus le marché" : Et, neantmoins, le Roy ne voult mie encore proceder par voie de fait (...) ja soit ce que de jour en jour et de plus en plus, il oÿt plusieurs clameurs du pueple, mez, d'abundant, il envoïa en Angleterre personnes tres notables de son Conseil, pour savoir et sentir plus a plain se cez choses venoient de la volanté et du consentement du roy d'Angleterre (Songe verg. S., t.1, 1378, 283). ...et d'abondant, ledit escuïer est tenu (...) rendre et païer chacun an au terme saint Michiel (...) quarante sayettes enpanées d'oe grise et liées de fil, et quarantte fers barbeléz (HECTOR DE CHARTRES, Cout. R., 1398-1408, 79).
2
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     ABSOUDRE     
B. -

Absoudre qqn d'un serment. "Le délier d'un serment" : ...le Pape deposa le roy de France, non mie seulement pour sez iniquités, mez aussi pour ce que il n'estoit pas digne de gouverner le royaume, et mist et substitua en son lieu Pypin, qui fust pere de Charles l'Impereur, et si absolut touz lez François du seurement de feaulté. (Songe verg. S., t.1, 1378, 118).

Rem. FEW : «"dégager, délier (d'un serment, d'une promesse)" (16. jh.)».

3
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     ACCIDENTEL     
1.

"Qui n'est pas inhérent à la nature d'un être" : "Celluy qui allegue plus fort et plus ancien droit doit estre preferé" (...). Or est certain que celluy qui est nez de noble lygnie, si a pour luy Droit de sanc et de nature, lequel est plus fort que n'est Droit positif ou noblece accidentele, donques il doit estre plus honoré (Songe verg. S., t.1, 1378, 309).

4
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     ACCIDENTEL     
2.

"Qui n'est pas éternel" : ...si [Dieu] a produist et ordené nature humaine telement qu'elle va en febblient, affin que depuis que elle ara laissié ceste presente vie corporele et corrumpable et accidentele, elle puist aveques luy estre en la vie pardurable. (Songe verg. S., t.1, 1378, 211).

5
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     ACCIDENTELLEMENT     
1.

[P. oppos. à nécessairement] : Je vous diz et respons que lez condictions dez gens et lez choses avenir puent estre causees dez choses celestes doublement : neccessairement et accidentelment. (Songe verg. S., t.1, 1378, 378).

6
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     ACCOMPAGNER     
A. -

Accompagner qqc. "Associer" (Éd.) : ...ilz lez excomunient et boutent hors de Sainte Eglise, et leur denient lez sacremens, lezquelx Diex et sez Apostres, par plusieurs exortacions, poines et labeurs, et par le marthire de leur tres precieux sanc, ont mis et aconpaingnés dedans Nostre Mere Sainte Eglise. (Songe verg. S., t.1, 1378, 102).

7
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     ACCORD     
A. -

MUS. "Son harmonieux" : ...le leu est naturelment enclin a tuer la berbiz, et est la guerre entre eulx si naturele, en tant que aucuns Naturiens veulent dire que se l'en faisset un tabour de la peau d'un mouton et de celle d'un leu il ne pourret estre de bon acort (Songe verg. S., t.1, 1378, 313).

8
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     ACCORDANCE     
MUS. "Harmonie" : ...le ruysseau de Musique, qui demonstre la mesure dez voys et l'acordence dez sons (Songe verg. S., t.1, 1378, 335).
9
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     ACCROISSEMENT1          ACCROISSEMENT2     
B. -

ASTR. [À propos de la lune] "Augmentation graduelle (de la surface éclairée visible)" : Et povons maittre exemple quant a la puissance de traire lez eaues de la mer, et quant a la generacion de la rousee en l'ayer, et quant a la disposicion de corps humain, laquelle change et altere selon l'acroissement ou decroissement de la lune. (Songe verg. S., t.1, 1378, 171). Ce sont, donques, lez causes pour lezquellez lez Anemis, a l'acroissement de la lune, tourmantent aucunes personnes et non mie, pour tant, que lez Anemis soient subjés a la lune ne aux estelles, quant a recevoir aucunes impressions. (Songe verg. S., t.1, 1378, 381).

10
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     ACCROISSEMENT1          ACCROISSEMENT2     
B. -

ASTR. [À propos de la lune] "Augmentation graduelle (de la surface éclairée visible)" : Et povons maittre exemple quant a la puissance de traire lez eaues de la mer, et quant a la generacion de la rousee en l'ayer, et quant a la disposicion de corps humain, laquelle change et altere selon l'acroissement ou decroissement de la lune. (Songe verg. S., t.1, 1378, 171). Ce sont, donques, lez causes pour lezquellez lez Anemis, a l'acroissement de la lune, tourmantent aucunes personnes et non mie, pour tant, que lez Anemis soient subjés a la lune ne aux estelles, quant a recevoir aucunes impressions. (Songe verg. S., t.1, 1378, 381).

11
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     ACERTENER     
A. -

Acertener qqc. "Certifier, affirmer, garantir la vérité d'un fait" : Et est mon entante, ou nom de la benoite Trinité, de proceder, en ce present songe, sanz aucune chose affermer ou assertener, ne pour l'une partie ne pour l'autre (Songe verg. S., t.1, 1378, 10). Par consequant, aucuns voudroient dire que la seignourie temporelle deveret souffire quant au gouvernement du monde, laquelle chose je ne diz mie pour l'acertener, mez pour cause de disputacion seulement. (Songe verg. S., t.2, 1378, 94).

12
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     ACERTENER     
B. -

Acertener que. "Affirmer qu'(une chose est vraie)" : Vous assertenés et affermez, ainssi que se vous aviés l'espirit de professie, et aussi come se vous eussiez esté de Dieu conseilleur et que vous sachiés tous sez secrés, que lez guerres et lez pestilences et lez aultres mechiés, lezquelles sont avenues en France, tout est pour le pechié de nostre Roy. (Songe verg. S., t.1, 1378, 240). Par iceulx fut principiée l'Université de Paris. Aucuns dient que ce fut par Claude et Jehan Lisle. Autres acertainent que ce fut par deux moines qui vindrent de Irlande en France. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 105 v°).

13
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     ACTIF     
C. -

[Des vertus des pierres et des plantes] "Efficace" : ...je vous respons que lez vertus natureles dez corps naturelx, si prengnent lez fourmes substancieles, par l'inpression dez corps celestes, et pour ce est il que, par celle impression, ellez pregnent aucunes vertus actives. (Songe verg. S., t.1, 1378, 389). Et vault aussi communelment [l'oseille] Encontre les ordes verèles Et mesmes contre les rougèles, En quelque manière exhibée Pour sa bonté prédescribée, Et, quant à tout, est plus active Touchant garde préservative. (LA HAYE, P. peste, 1426, 130).

14
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     ACTION     
2.

Donner action à qqn. "Lui accorder le droit de poursuivre qqn en justice" : Mez, certes, telle response ne me souffist mie, car le roy de France laisse lez Juyfs prester a usure, et la Loy civile aussi, et non mie seulement de simple permission, car le Roy donne aide et action aux Juyfz de demander lez usures en jugement. (Songe verg. S., t.1, 1378, 356).

15
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     ADEVINER     
Empl. trans. "Prévoir" : ...car quant l'Anemy voit et considere dyligaulment a quoy un honme est enclyns, il puet, par conjecturacions, jugier et adyviner que il deveret vraysamblablement faire telle chose ou telle (Songe verg. S., t.1, 1378, 371). Pour tant que vous avés touché que sortilieges sont deffendus, nous devons savoir que sortilieges proprement sont appellés quant l'en use d'aucune chose selon l'avenement de laquelle l'en adyvine lez choses avenir. (Songe verg. S., t.1, 1378, 385). Et pour ce dit Aristotes assez a ce propos que les melencolieux adevinent le mieulx et le plus droit des choses a venir. (EVR. CONTY, Harm. sphères H.P.-H., c.1400, 32).
16
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     ADEVINER     
Empl. trans. "Prévoir" : ...car quant l'Anemy voit et considere dyligaulment a quoy un honme est enclyns, il puet, par conjecturacions, jugier et adyviner que il deveret vraysamblablement faire telle chose ou telle (Songe verg. S., t.1, 1378, 371). Pour tant que vous avés touché que sortilieges sont deffendus, nous devons savoir que sortilieges proprement sont appellés quant l'en use d'aucune chose selon l'avenement de laquelle l'en adyvine lez choses avenir. (Songe verg. S., t.1, 1378, 385). Et pour ce dit Aristotes assez a ce propos que les melencolieux adevinent le mieulx et le plus droit des choses a venir. (EVR. CONTY, Harm. sphères H.P.-H., c.1400, 32).
17
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     ADJUGER     
Empl. trans. Adjuger un champ de bataille. "Ordonner, accorder un combat judiciaire" : Pour ce que nous avons pallé de cruauté, je vous demande se ce n'est grant cruauté et grant inhumanité a un Roy ou a un aultre prince terrien d'ajuger un champ de bataille entre sez subjés, lequel champ de bataille est reprouvé, tant de Droit naturel que de Droit divin, et de Droit civil aussi (Songe verg. S., t.1, 1378, 348). ...lez constitucions royaux de France si laissent un champ de bataille, mez, avant que tel champ soit ajugié, quatre choses sont requises neccessairement : primierement, que le fait, sur lequel le champ doit estre, soit avenu ; secondement, que il soit permanent ; tiercement, que il ne puist estre aultrement prouvé ; quartement, que ce soit crisme capital. (Songe verg. S., t.1, 1378, 354).
18
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     ADJUGER     
Empl. trans. Adjuger un champ de bataille. "Ordonner, accorder un combat judiciaire" : Pour ce que nous avons pallé de cruauté, je vous demande se ce n'est grant cruauté et grant inhumanité a un Roy ou a un aultre prince terrien d'ajuger un champ de bataille entre sez subjés, lequel champ de bataille est reprouvé, tant de Droit naturel que de Droit divin, et de Droit civil aussi (Songe verg. S., t.1, 1378, 348). ...lez constitucions royaux de France si laissent un champ de bataille, mez, avant que tel champ soit ajugié, quatre choses sont requises neccessairement : primierement, que le fait, sur lequel le champ doit estre, soit avenu ; secondement, que il soit permanent ; tiercement, que il ne puist estre aultrement prouvé ; quartement, que ce soit crisme capital. (Songe verg. S., t.1, 1378, 354).
19
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     ADMINISTRER     
1.

[Le compl. désigne une pers.] "Servir qqn" : ...car quant Jhesuchrist fust amené devant Pilate, il luy dist et respondi : "Mon royaume n'est mie de ce monde", et que il n'estoit pas venu pour estre administré mez pour administrer. (Songe verg. S., t.1, 1378, 25). Et, neantmoins, celluy qui estoit maistre et seigneur se monstret conme ministreur et serviteur par sa tres grant humilité : (...) "je suis ou millieu de vous conme celluy qui vous sert et qui vous aministre". (Songe verg. S., t.2, 1378, 38).

20
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     ADMINISTREUR     
"Celui qui régit les affaires (d'une communauté)" : Derechief, un clerc, pour sa coulpe, pert le priviliege de clerc. Donques, par samblable raison, une Eglyse, pour sa coulpe, c'est a dire pour la coulpe de son administreur ou de son prelat, doit perdre son priviliege. (Songe verg. S., t.1, 1378, 139). ...dezquelles paroles l'en puet assez conclurre que saint Pierre fust de l'Empyre celeste et terrestre administreur. (Songe verg. S., t.1, 1378, 163).
21
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     ADMINISTREUR     
"Celui qui régit les affaires (d'une communauté)" : Derechief, un clerc, pour sa coulpe, pert le priviliege de clerc. Donques, par samblable raison, une Eglyse, pour sa coulpe, c'est a dire pour la coulpe de son administreur ou de son prelat, doit perdre son priviliege. (Songe verg. S., t.1, 1378, 139). ...dezquelles paroles l'en puet assez conclurre que saint Pierre fust de l'Empyre celeste et terrestre administreur. (Songe verg. S., t.1, 1378, 163).
22
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     ADORER     
-

Vendredi adoré. "Vendredi saint" : ...nous veons que quant l'en chante dez mors, l'en pare l'autel de noyr. Et, aussi, ou jour du Vendredi Aouré, l'en a acoustumé de descovrir lez aultiers en signe de grant tritesse (Songe verg. S., t.1, 1378, 397).

23
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     ADRESSER     
1.

Adresser (un traité). "Redresser, rectifier" : ...car ce petit traitié, lequel sera le Songe du vergier appellé, povés corriger, suppleer et adrecer, ainsi, et par telle maniere que, en corrigent et en suppleant, plus grant gloire et louange vous soit deüe et donee que a moy (Songe verg. S., t.1, 1378, 11).

24
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     ADRESSER     
2.

Au fig. Adresser qqn. "Le guider (au sens moral)" : Nul (...) ne si ne doit mie ajouster trop grant foy aux jugemens dez astrologyens ne a leurs elections quant au departement d'aucun lieu, mez doit reveler ses voies a Nostre Seigneur, car c'est celluy qui le puet adrecer et sauver (Songe verg. S., t.1, 1378, 406).

25
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     ADVENIR     
III. -

Empl. adj. inv. (dû à la suppression de la prép. à par haplologie). [P. oppos. à présent ou passé ; les constr. avec advenir désignent un événement futur, gén. lointain, sans chronol. précise] "Futur" : ...il puet, par conjecturacions, denuncier les pluies advenir ou lez sechereces. (Songe verg. S., t.1, 1378, 363).

26
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     ADVERSE     
-

Partie adverse. "Partie contre laquelle on est en procès" : ...il appiert que tel champ soit deffendu, car, ou vous me dirés que tel champ est lysible en cause criminele, ou en cause civile. (...) En cause criminele, non, car, ou la partie demanderesse preuve clerement son entante et, adonques, sa partie adverse doit estre condempnee (...) ou il est vehemente presumpcion contre le deffendeur... (Songe verg. S., t.1, 1378, 351).

27
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     AÉROMANCIE     
"Divination par des phénomènes aériens" : Si telles figures apparessent en yaue, c'est Ydromancie, qui est ditte ab ydros, grece, quod est aqua, latine : ydros, en grec, c'est a dire yaue, en latin. Se telles figures sont en l'aÿer, c'est Aÿromancie. (Songe verg. S., t.1, 1378, 365).
28
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     AFFECTION     
A. -

"Sentiment, intention, manière d'être de l'âme" : ...Dieu seulement scet lez choses avenir et cognoit lez volantés dez gens ; car lez choses avenir ne lez condictions ou lez affections dez gens ne sont point causees des estellez ne dez corps celestes [Ds l'éd. ce sens a été classé par erreur dans les "Elements d'un vocabulaire technique : médecine", sens que FEW XXIV, 247b atteste seulement dep. 1539]. (Songe verg. S., t.1, 1378, 377). Maiz ceste supplication, Sourdant de bonne affection Très singulièrement s'adresce à Messeigneurs, de grant prouesce, Maistrisez sans difficulté En la très noble Faculté De doctrine médicinale (LA HAYE, P. peste, 1426, 166).

29
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     AFLAMBER     
Empl. trans. "Enflammer, brûler" : Pleüt a Dieu que Ceraphin, lequel guerit lez boylievres du Prophete par le charbon du Ciel, puist alumer et afflamber du charbon d'Anffer lez langues de tieulx flateurs. (Songe verg. S., t.1, 1378, 233).
30
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     AGACER1          AGACER2     
B. -

Au fig. [P. allus. à la Bible, Jér. XXXI, 29 et Éz. XVIII, 2] "Faire expier les fautes de qqn (d'un père, d'un roi) à qqn d'autre (au fils, au peuple)" : ..."le prince si a mangié la grappe amere et verte, et lez dens du pueple sont agassez". Le roy David pecha en nonbrent son pueple, et pour ce quatre vinz mille du pueple perirent, conme il a esté dist. (Songe verg. S., t.1, 1378, 240).

31
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     AGGRAVER1          AGGRAVER2     
A. -

Aggraver qqc. (une loi). "La rendre plus sévère" : Je feré, donques, telle raison : celuy doit, selon lez loys, juger de chose juste et injuste et cognoistre, lequel puet lez loys faire, avoir, interpreter et exposer, faire garder, aggrever et atemprer, selon lez circunstances dez persones, du temps et dez lieus. (Songe verg. S., t.1, 1378, 28).

32
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     AGRÉABLE     
-

Loc. Avoir qqc. agréable. "Trouver bon, permettre qqc." : Dezquelles choses il appiert clerement que il soubstenet lez dittes Conpaignes, et avoit leur fais agreables, laquelle chose appiert aussi, tant par la conffession de plusieurs dez dittes Conpaignes, que par plusieurs lettres, lezquellez furent envoïés par le dit Prince aux dittes Conpaignes, ezquellez il lez confortoit et lez avouet, conme lieutenant de son pere. (Songe verg. S., t.1, 1378, 282).

33
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     AHEURTER     
II. -

Part. passé en empl. adj. "Obstiné, buté" : ...lez Ronmains sont ceulx qui sont contre Dieu despiteux, et es choses sainctes presumptue[u]x (...) pour demander tres devergondés, pour reffuser tres ahurtés... (Songe verg. S., t.1, 1378, 331).

34
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     AIDE1          AIDE2     
a)

"Impôt direct auquel participent en principe les trois ordres" : Le Clerc dit que lez clers ont privilieges de la Loy divine que ilz ne poient aucunez aides aux princes seculiers. (Songe verg. S., t.1, 1378, 42).

35
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     AIDE1          AIDE2     
b)

"Toute sorte d'impôts directs et indirects" : Ce sont lez causes par lezquelles l'en puet cognestre un tyran, et par especial lez deux causes devant dictes, c'est assavoir quant il met division entre sez subjés et quant il lez met a povreté, par charges reeles et personeles, talles, aides, gabelles et impossicions, se il lez lieve sanz juste cause et sanz rayson. (Songe verg. S., t.1, 1378, 221). Puis que de tyrannie avons pallé, je vous pri, conment pourra le roy de France estre de tyrannie excusé, ne lez aultres princes seculiers, qui grievent leurs subjés par tailles, fouages, gabelles et imposicions, et en aultres aides imposibles a soubstenir ? et deveraient estre contens de leurs rentes et revenues ordinaires (Songe verg. S., t.1, 1378, 229). ...il est expedient et de pure necessite que les aides, et par espicial celles qui sont importables et pour lesquelles les pauvres gens s'en fuient du royaume, c'est assavoir gabelle oultrageuse, quatriesmes, tailles et tresiesmes, du tout soient abatuz. (MÉZIÈRES, Songe vieil pèl. C., t.2, c.1386-1389, 366).

36
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     AIDE1          AIDE2     
b)

"Toute sorte d'impôts directs et indirects" : Ce sont lez causes par lezquelles l'en puet cognestre un tyran, et par especial lez deux causes devant dictes, c'est assavoir quant il met division entre sez subjés et quant il lez met a povreté, par charges reeles et personeles, talles, aides, gabelles et impossicions, se il lez lieve sanz juste cause et sanz rayson. (Songe verg. S., t.1, 1378, 221). Puis que de tyrannie avons pallé, je vous pri, conment pourra le roy de France estre de tyrannie excusé, ne lez aultres princes seculiers, qui grievent leurs subjés par tailles, fouages, gabelles et imposicions, et en aultres aides imposibles a soubstenir ? et deveraient estre contens de leurs rentes et revenues ordinaires (Songe verg. S., t.1, 1378, 229). ...il est expedient et de pure necessite que les aides, et par espicial celles qui sont importables et pour lesquelles les pauvres gens s'en fuient du royaume, c'est assavoir gabelle oultrageuse, quatriesmes, tailles et tresiesmes, du tout soient abatuz. (MÉZIÈRES, Songe vieil pèl. C., t.2, c.1386-1389, 366).

37
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     AIDE1          AIDE2     
.

Aides publiques. "Contribution demandée à la population" : Car, en verité, selon bone equité et raison, celluy qui prent partie du profit et de la pollicie et ordenance du prince secullier ne doit pas estre exempt dez charges et aides publiques ne de la juridiction seculliere. (Songe verg. S., t.1, 1378, 105).

38
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     AIDE1          AIDE2     
.

Lever aides. "Percevoir des impôts extraordinaires" : ...le roy de France en son royaume, pour deffendre son païs et son pueple, puest, en temps de neccessité et de guerre, lever aides convenables (Songe verg. S., t.1, 1378, 44).

39
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     AIR     
B. -

[L'air en tant qu'espace entre le sol et le ciel] : Et povons maittre exemple quant a la puissance de traire lez eaues de la mer, et quant a la generacion de la rousee en l'ayer (Songe verg. S., t.1, 1378, 171). Car il dist que, ainssi que l'er ne la clerté du solail ne puent estre divisés, aussi lez choses lezquellez Diex a volu estre conmunes ne puent estre divisees. (Songe verg. S., t.2, 1378, 135). J'ay cerché par mer et par terre, par l'air et par le ciel, et ay demandé a la terre se elle estoit mon Dieu : elle respond que non. J'ay demandé a la mer s'elle estoit mon Dieu : elle respond que non. J'ay demandé a l'air, au ciel, au soloeil et aux estoilles se aucune de ces choses estoit mon Dieu : tout s'est escrié a haulte voix : "Dieu nous a faiz..." (GERS., Trin., 1402, 156). Cestui predist les signes horribles qui apparurent ès arbres et aussi le grant yver par lequel les oyseaulx geloient en l'air et tumboient mors (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 100 r°).

40
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     ALIÉNATION     
A. -

"Transmission d'un bien" : Et tout ce que il fait de sa chose, soit bien, soit mal, en donant ou en vendent, ou par aultre alienacion, vault et tient, ja soit ce que il peche se il abuse de sa propre chose (Songe verg. S., t.1, 1378, 207). ...sauf que le prince, de sa plaine puissance, pourret bien auctorizer tel transport ou alienacion dez armes, sanz le consentement de ceulx du lygnage. (Songe verg. S., t.1, 1378, 293).

41
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     ALIÉNATION     
A. -

"Transmission d'un bien" : Et tout ce que il fait de sa chose, soit bien, soit mal, en donant ou en vendent, ou par aultre alienacion, vault et tient, ja soit ce que il peche se il abuse de sa propre chose (Songe verg. S., t.1, 1378, 207). ...sauf que le prince, de sa plaine puissance, pourret bien auctorizer tel transport ou alienacion dez armes, sanz le consentement de ceulx du lygnage. (Songe verg. S., t.1, 1378, 293).

42
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     ALIÉNER     
A. -

Aliéner (une chose). "Faire passer une chose en l'appartenance d'un autre par cession, vente, etc." : ...un propre et vray seigneur, en prenant proprement et estroitement seignorie, si puet la chose vandre, engager et aliener come il luy vient a plaisir, come il est escript ou Decret (Songe verg. S., t.1, 1378, 207).

43
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     ALLÉGEANCE1          ALLÉGEANCE2     
"Soulagement, consolation" : Mez c'est bien vray que aucunes herbes et melodies si ont vertu naturele de mitiguer et de donner allegence au lunatique, pour un temps (Songe verg. S., t.1, 1378, 391). Et de cela si lui avient Ainsi que les Acteurs le dient Qu'elle a vertu confortative, Et aussi multiplicative, Des esperiz et leur substance, Et si donne grant allégance Et réconfors espéciaulx Aux quatre membres principaulx (LA HAYE, P. peste, 1426, 147).
44
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     ALLÉGER     
II. -

Empl. pronom. "S'améliorer (grâce à)" : Mez, posons par exemple que l'Anemi demaine une creature humaine et tourmante de tres forte tritesse, certes, elle ne sera ja si grande que, se tel lunatique prent aucunes herbes, lezquellez aient vertu de donner grant liesse, ou se il ot aucune douce melodie, que sa maladie ne s'en alege. (Songe verg. S., t.1, 1378, 391).

45
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     ALLÉGORIQUE     
A. -

[P. oppos. à littéral] : Je diz, donques, que celle auctorité dez deux luminaires, qui est mise en la decretale Solite, n'est mie exposicion touchent le senz litteral, mez seulement le senz mistique et allegorique ; et, pour tant, l'en n'en doit traire aucun argument. (Songe verg. S., t.1, 1378, 171).

46
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     ALLIANCE1          ALLIANCE2     
A. -

"Pacte d'intérêt commun établi entre deux ou plusieurs états" : ...deslie lez lygues et lez alyances, lezquellez ne sont mie de pitié, mez sont injustes [traduit ici : colligationes] (Songe verg. S., t.1, 1378, 338). Jason, filz Elleazar, fut environ ce temps envoyay par ceulx d'Israël devers les Romains pour confermer leurs aliances pour ce qu'il estoit sage et grant praticien en la science des estoilles (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 67 r°).

47
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     AMENUISER     
"Diminuer (le pouvoir d'une institution)" : Et ce [que tout clerc marié soit tenu pour clerc] a il [le pape Boniface VIII] ordené en sa Decretale pour aminuiser et detraire de la juridiction seculliere. (Songe verg. S., t.1, 1378, 105).
48
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     AMERTUME     
Au fig. au plur. "Humiliations, souffrances" : Et pour ce que lez prelas et lez aultres ministres de l'Yglise n'ont souffert lez tribulacions ne lez amertumes dez Apostres, il n'est pas raison que ilz soient participans dez douceurs et de la joe laquelle est deüe auz Apostres (Songe verg. S., t.1, 1378, 18).
49
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     ANATHÉMATISER     
Empl. trans. "Prononcer l'excommunication majeure contre qqn" : Sovante foys aussi, pour la maladie dez membres, le chief a grandement a souffrir, et pour l'eniquité du pueple, le prince si est corrigié, et, aucune foys, l'université si est infecte pour le pechié d'un ou de deux ; car, pour le pechié d'Achor, le pueple fust excomunié et anathematisié (Songe verg. S., t.1, 1378, 240). ...laquelle fondacion fut confermée par nostre Saint Pere le pappe, lors estant, qui sur ce octroya bulle expresse, par laquelle, entre autres choses, il anathematiza tous ceulx qui presumeroient oster ou diminuer aucuns d'iceulx livres (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 3 r°).
50
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     ÂNE     
-

Asne desferré. "Personne sans instruction et sans discipline (c'est-à-dire libérée des contraintes que son état ou ses origines lui imposaient) (?)" : Mez qui seront ceulx que nous metterons en leur lieux [des docteurs en théologie] ? certes, bestes vestues, asnes defferres, soient de Limoges ou d'Auvergne, de la Ricordaine ou d'autre partie de Guyenne, sanz lettreüre et sanz aucune discipline (Songe verg. S., t.1, 1378, 97). ...ou tres grant detriment et domage dez amez a qui ilz [les frères mendiants] prechent et enseignent la parole de Dieu, et trop miex que ne sçaroient faire leurs curés, asnez defferez de Lymoges, ou d'Auvergne. (Songe verg. S., t.2, 1378, 232).

51
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     ANGOISSE     
"Souffrance physique et morale, douleur" : ...et ainsi prant et pille ce que lez povres, en la sueur et grant engoise de leurs corps, ont loyaulment gaingné et acquis : c'est de nostre chevalier la proye, c'est dont il se monte, c'est dont il se cointaie. (Songe verg. S., t.1, 1378, 15). Nommez en ung [parmi les saints], se vous pouez, qui soit venus a ceste bieneureuse gloire sans avoir cuer doloreux, sans souffrir peine, angoisse et tribulacion : Per multas tribulaciones opportet intrare in regnum celorum. (GERS., Déf., 1400, 220). ...preservé et gardé l'eust de morir, et sa vie corporelle luy eust ministré, sans sueur, peine ou labeur, et point n'eust la femme enfanté par angoisses. Cy avoit beau don et bel heritage ! Mais helas ! Adam et Eve, ingras de ce, forfirent mou tost contre ta majesté royale, divine et imperiale, en trespassant ton commandement de non mengier la pomme, et en preposant leur volenté a la tienne par orgueil et fole rebellion. (GERS., Concept., 1401, 397). Aussi vault moult, celle saison, Eviter, par toute raison, Angoisse, paour, tristesce, ire, Comme choses qui pevent nuire. (LA HAYE, P. peste, 1426, 111).
52
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     ANNEXER     
A. -

"Unir, lier, attacher étroitement une chose à une autre de façon à ce qu'elle fasse partie intégrante de cette dernière" : Vous devés savoir que nous trovons, es choses, quatre causes. C'est assavoir la cause materiele et la cause formele, et cez deux causes sont intrinseques, c'est a dire qu'elle sont si anexees et conjointes a la chose qu'elles ne puent estre separrees de elle (Songe verg. S., t.1, 1378, 63). ...se le prince ne le fait noble par exprés, ou se il ne luy donne aucune dignité a laquelle soit noblece anexee, come seroit une duché, ou une conté, ou une baronnie, certes, il demeure tousjours plebeyen (Songe verg. S., t.1, 1378, 304).

53
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     ANNEXER     
A. -

"Unir, lier, attacher étroitement une chose à une autre de façon à ce qu'elle fasse partie intégrante de cette dernière" : Vous devés savoir que nous trovons, es choses, quatre causes. C'est assavoir la cause materiele et la cause formele, et cez deux causes sont intrinseques, c'est a dire qu'elle sont si anexees et conjointes a la chose qu'elles ne puent estre separrees de elle (Songe verg. S., t.1, 1378, 63). ...se le prince ne le fait noble par exprés, ou se il ne luy donne aucune dignité a laquelle soit noblece anexee, come seroit une duché, ou une conté, ou une baronnie, certes, il demeure tousjours plebeyen (Songe verg. S., t.1, 1378, 304).

54
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     ANNUEL     
-

Cens annuel. "Redevance qui est perçue chaque année" : Je ne fais grant differance entre cens ou rentes, et exactions qui se font deüement, et diz que, ainsi conme je puis aucune rente ou cens annuel, qui me seroit deü, demander et exiger, par paraille voye, le roy de France en son royaume, pour deffendre son païs et son pueple, puest, en temps de neccessité et de guerre, lever aides convenables (Songe verg. S., t.1, 1378, 44).

55
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     ANTE     
Belle ante. "Soeur de la mère, tante" : Derechief, la loy dit que, quant le fieu doit venir a fame par convenant, se celluy qui fait tel convenant va de vie a trespassement et laisse deux filles sanz aucun malle, se l'une dez fillez ait un filz malle, celluy filz exclurra et deboutera hors de la succession l'autre fille qui est sa belle ante, qui est grant mervaille puis qu'elle povet, par le convenant de son pere, succeder (Songe verg. S., t.1, 1378, 251).
56
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     APETISSER     
II. -

Empl. pronom. "Diminuer, faiblir" : ...en oysiveté, il [un chevalier] pert courage, sa force s'apetice, et devient pareceus, et si applique son courage a chosez deshonestes et perileuses a l'ame et au corps. (Songe verg. S., t.1, 1378, 15).

57
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     APOSTASIE     
THÉOL. "Abandon de la vie chrétienne et de la foi" : Et ne querons point lointains exemples conment l'Eglyse de Ronme a eu plusieurs pestilances, car nous en avons assez nouveaux, et en especial dez divisions, apostasies et pestilences tres horribles (Songe verg. S., t.1, 1378, 319).
58
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     APOTHICAIRE     
"Pharmacien" : ...ja soit ce que l'apothicaire, du comendement du phisicien, si administre et apreste lez medicines, toutevoies le phisicien si lez ordene quant a l'auctorité (Songe verg. S., t.1, 1378, 74). Matheus Silvaticus fut en ce temps grant arboriste et lapidaire, bon medicin et grant astrologien, moult aprecié du roy de Cecille Robert, auquel il fist le livre des Pendetes, lesquelles sont de moult grande substance et utillité aux medicins et apotiquaires. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 131 r°).
59
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     APPARAT     
"Commentaire" : Et, aussi, le roy d'Angleterre ne soulet point estre subject du Pape juques au temps du roy Jehan, qui estoit appellé Jehan sanz terre, comme il appiert par lez Croniques et la decretale Causam que (...) qui semble dire le contraire, et palle par exprés du roy d'Angleterre ; et fust faitte devant le temps de celluy roy Jehan d'Angleterre, come Hostience le note en son Apparat sur la ditte decretale Causamque. (Songe verg. S., t.1, 1378, 184).
60
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     APPEL     
A. -

DR. "Recours à une juridiction supérieure" : ...ou cas que il seroit reffussant de recevoir leur appeaulx et de leur faire droit et rayson, ilz prendroient et avouraient un aultre seigneur souverain (Songe verg. S., t.1, 1378, 283). L'en appelle de l'evesque au Roy en une cause civile (...). Donques, le Roy est souverain en la temporalité, car la cause d'apel requiert juge souverain de celluy de qui l'en appelle (Songe verg. S., t.2, 1378, 92).

61
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     APPELER     
II. -

Empl. abs. DR. "Faire appel, interjeter appel" : ...aussitost que il vint a sa cognescence [du roi de France] la deffense faitte par le roy d'Angleterre au pueple que ilz n'appellassent, il contredit et fist signifier a tous sez subjés que il estoit prest de recevoir leur appellacions et de user de sa souveraineté et darrenier ressort (Songe verg. S., t.1, 1378, 279). Pour enquérir et disputer Soigneusement et discuter, Jouxte leurs droiz et leur usage, Sur la vie d'Umain Lignage, Et à la fin, et soubz entente De procéder par droite sente Et monstrer le fait évident, Establirent à Président Le beau Soleil, leur noble maistre à décider et à cognoistre, Sans appeller ne contredire, Sur tout le fait qu'ilz vouldrent dire. (LA HAYE, P. peste, 1426, 33).

62
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     APPELLATION     
A. -

DR. "Appel d'un jugement, pourvoi" : ...aussitost que il vint a sa cognescence [du roi de France] la deffense faitte par le roy d'Angleterre au pueple que ilz n'appellassent, il contredit et fist signifier a tous sez subjés que il estoit prest de recevoir leur appellacions et de user de sa souveraineté et darrenier ressort (Songe verg. S., t.1, 1378, 279). Nous lysons de Droit canon, et selon Droit civil aussi, que une appellacion doit aler de degré en degré (...) sauf que, ez causes espiritueles, tout honme qui est grevé puet, sanz moïen, appeller a l'Eglyse de Ronme come a celle qui est mere de tous Crestians (Songe verg. S., t.2, 1378, 68).

63
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     APPLIQUER     
1.

"Remettre, attribuer (une somme d'argent, des biens, des possessions) à qqn (une personne ou une institution)" : Le roy Joas, duquel vous avés parlé, n'a pas pris ne appliquié lez biens de Sainte Eglise a soy ne en sez propres usages, mez lez fesoit convertir es usages de l'Eglise. (Songe verg. S., t.1, 1378, 37). Lequel Charlemaigne divisa lez terres que il avoit conquises par juste guerre, et lez unes appliqua et assigna a l'Empire, lez aultres il assigna a un sien filz. (Songe verg. S., t.1, 1378, 150). ...le Roy, qui est seigneur en la temporalité, selon vous, puet acheter et acquerir aucune possession de sez subjés pour l'apliquier a son demaine (Songe verg. S., t.2, 1378, 24). ...le chesne pour XVIII s. d'amende à apliquer au roy (HECTOR DE CHARTRES, Cout. R., 1398-1408, 218).

64
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     APPLIQUER     
1.

"Remettre, attribuer (une somme d'argent, des biens, des possessions) à qqn (une personne ou une institution)" : Le roy Joas, duquel vous avés parlé, n'a pas pris ne appliquié lez biens de Sainte Eglise a soy ne en sez propres usages, mez lez fesoit convertir es usages de l'Eglise. (Songe verg. S., t.1, 1378, 37). Lequel Charlemaigne divisa lez terres que il avoit conquises par juste guerre, et lez unes appliqua et assigna a l'Empire, lez aultres il assigna a un sien filz. (Songe verg. S., t.1, 1378, 150). ...le Roy, qui est seigneur en la temporalité, selon vous, puet acheter et acquerir aucune possession de sez subjés pour l'apliquier a son demaine (Songe verg. S., t.2, 1378, 24). ...le chesne pour XVIII s. d'amende à apliquer au roy (HECTOR DE CHARTRES, Cout. R., 1398-1408, 218).

65
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     ÂPRE     
2.

[D'une pers. et de son comportement ou de ses rapports avec autrui] : Reverent Clerc, vous avez touché plusieurs choses et vous en estes passé conme coq sur brese, car vous n'avez aucune opynion eslevé. Et me semble, par ce que vous avez recité, que vous n'estes mie si apre conme vous avez acoustumé. (Songe verg. S., t.1, 1378, 209). Helas ! o ame devote, et ou est l'amour de Dieu si dure et si aspre maistresse et en ses commandemens, comme tu vois ce tirant dommaigeux, amour d'argent ? (GERS., Concept., 1401, 412). Plusieurs estiment qu'il soit saint pour la saincte vie qu'il menoit très austere et aspre et faisoit plusieurs aumosnes. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 92 r°).

66
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     APTE     
Estre apte de. "Être susceptible de" : Je vous respons et dis que c'est vray que, par la vertu naturele de la melodye de la harpe, l'affliction de Saül estoit aucunement allegiee, en tant que celle melodye adoucisset son espirit, par quoy il se reposet en aucune douceur [et] il estoit mains aptes de recevoir l'affliction de celluy mal espirit. (Songe verg. S., t.1, 1378, 392).
67
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     ARDRE     
c)

Part. passé en empl. adj. [D'un édifice] "Brûlé, incendié" : ...lezquellez [compagnies] firent tant de inhumanités et dez donmages, tant ez eglyses arsez et destruites, que ou propre demaine du royaume et en celluy dez subjés aussi, lezquelx ne pourroient estre humainement estimés (Songe verg. S., t.1, 1378, 276).

68
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     ARDU     
A. -

[Des choses de l'esprit] "Difficile à comprendre" : Car, es choses hautes et ardues, ceulx, ou lez plus principaux d'eulx [des évêques, princes, docteurs en théologie], que la chose touche, devent estre appellés. (Songe verg. S., t.1, 1378, 93). Vallentinus fut en ce temps, selon aucuns, moult expert en la science de astrologie et grant investigateur de choses ardues. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 72 r°). Plusieurs ont esté de ce nom en grande auctorité à Romme, desquelz dure encorre la race, qui tous ont aymé astrologie et ont les aucuns d'eulx composé livres ardus et subtilz en ceste science. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 119 r°).

69
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     ARME     
-

En force d'armes. "Par les armes" : ...et dist aussi une aultre loy que nul ne doit querir justice en force d'armes. Or est vray que celluy quiert justice en force d'armes qui entre en champ de bataille, donques champ de bata[i]lle n'est pas lysible et si ne puest tel usage estre prescript (Songe verg. S., t.1, 1378, 348).

70
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     ARME     
C. -

Au plur. HÉRALD. "Signes héraldiques, armoiries" : Et pour ce que nous avons pallé d'armes, nous devons savoir que lez armes vont et descendent aux mallez seulement, soient hoirs ou non (...) ne si ne puent pas lez armes d'une lygnye venir en division ou en partage par telle maniere que lez armes de celluy hostel soient assignees a un seul, et que celluy et non aultre lez porte (Songe verg. S., t.1, 1378, 292). Armes furent faictes anciennement pour ensaingne pour connoistre les personnes et en signifiance de connoistre les vertuz qui doiuent estre en noblesce et l'estat de quoy elle a esté creé fu ordonné que chascun noble porteroit en armes chose qui feroit signifiance (Best. hérald. H.E., c.1435-1450, 466).

71
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     ARME     
-

[Les armes d'une famille] : ...le roy d'Angleterre fait injure au roy de France pour ce que il porte lez armes de France, que il le puet justement faire. (Songe verg. S., t.1, 1378, 288). Derechief, nous trouvons armes ou signes de personnes privees, de nobles et de non nobles, dezquelx aucuns prenent leur armes du congié et ordenance du Roy (Songe verg. S., t.1, 1378, 290). "Sire, vray est que par l'aigle à deux testes, qui de France volle en Espaigne, devez estre de tout desherité et, pour ce, j'ay oy dire que Berthrand, qui conduit Henri, porte telles armes par quoy je tien que ce soit celui aigle..." (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 142 v°).

72
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     ARME     
-

[Les armes d'une famille] : ...le roy d'Angleterre fait injure au roy de France pour ce que il porte lez armes de France, que il le puet justement faire. (Songe verg. S., t.1, 1378, 288). Derechief, nous trouvons armes ou signes de personnes privees, de nobles et de non nobles, dezquelx aucuns prenent leur armes du congié et ordenance du Roy (Songe verg. S., t.1, 1378, 290). "Sire, vray est que par l'aigle à deux testes, qui de France volle en Espaigne, devez estre de tout desherité et, pour ce, j'ay oy dire que Berthrand, qui conduit Henri, porte telles armes par quoy je tien que ce soit celui aigle..." (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 142 v°).

73
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     ARRIÈRE     
A. -

"De nouveau" : Jhesuchrist lui respondi : "Vado Romam, iterum cruxifigi" : "je vois a Ronme pour estre arriere cruxifiés", lezquelles paroles entandues, saint Pierre se retourna a Ronme (Songe verg. S., t.1, 1378, 320-321).

74
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     ARROSER     
2.

Loc. Arroser les prés d'autrui. "Travailler pour qqn en négligeant ses propres besoins" : Et avoit le Saint Pere longuement arousé lez prés d'autruy, il estoit donques temps que il arousat lez siens, conme dit la loy (...) car celluy est et doit estre tenuz pour fol qui arouse lez prés d'autruy et laisse sez propres prés mourir et desecher. (Songe verg. S., t.1, 1378, 318).

Rem. La loc. est absente de FEW : arrosare et pratum ; att. par DI STEF., 725a, s.v. pré (sans déf.).

75
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     ART     
-

Art notoire. "Magie cérémonielle, théurgique et divinatoire, fondée sur une ascèse sévère et promettant à son adepte un savoir total" : Item, oultre les ars nommés ou premier chapitre, encore y en a il d'autres qui ont aussi pou ou mains d'apparence et nulle certaineté, comme de la teste Saturne, art notoire, art contre noctoire, piromance, spatulomance, art de sintrille, divinemens par metals, par cire, par pains, par esternuemens, par foudres et par telles sorceries (ORESME, Divin. C., c.1366, 38-39). Pour tant que vous avés pallé de l'art notoire, certes, c'est bien vray que c'est une art dampnable et mauvaise, car l'en y use d'aucunes choses pour science acquerir, lezquellez n'ont mie vertu en soy d'acquerir science, conme est user de l'inspeccion d'aucunes figures et user aussi d'aucunes paroles estranges, dezquellez l'en n'en a pas bien cognoissance (Songe verg. S., t.1, 1378, 388). En la tierce partie et fin de ceste euvre sera dit des ars supersticieux (...) et en la fin d'iceulx sera adjousté que c'est de l'art notoire, de ciromance et geomance, que l'on dit ars divinatoires (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 9 r°).

76
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     ART     
-

Arts diaboliques/arts divinatifs/arts divinatoires/arts magiques/arts magicaux/arts notoires : Et pour ce que lez Ars magiques, conme est Nigromancie, Geomancie et samblables, si se font par aucunes evocacions de l'Anemi, pour tant, ce sont sciences qui sont deffendues. (Songe verg. S., t.1, 1378, 377). Derechief, Ysidore dist que Astrologie, laquelle, toutevoies, est la plus raysonnable entre lez Ars dyvinatives, quant a celle partie qui palle dez dyvinacions, si est reprouvee... (Songe verg. S., t.1, 1378, 409). Flateur, qui pis est, corrumpt la verité de vraye foy pour complaire et prouffiter a soy, et fait croire mensonges, sourceries, charmeries et ydolatries et ars magiquez et dyaboliquez, et delaisser Dieu pour recourir au deable, comme s'il fust plus puissant ou plus saige ou plus misericors que Dieu. (GERS., Annonc., a.1400, 235). En la premiere partie sera dit que c'est de art magique et de ses espesses, principes et fondemens et des observacions que font les magiciens et des moïens et manieres d'iceulx et en la fin d'iceulx sera adjousté que c'est de l'art notoire, de ciromance et geomance, que l'on dit ars divinatoires, et consequemment sera aussi traittié de l'art de augure, aruspice (...) en après de l'art de piromance, aerimance, armonance, spatulamence et presage (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 9 r°). ...et lors Belus, roy de Babillone, entra en Sirye et en occuppa une partie et, lui decedé, son fils Nynus la posseda entierement et vainquit Cham (...) et brusla les livres des ars magicaulx et de ydollatrie que avoit composé Zoroastes (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 14 v°). Elynant dit que Zoroastes escripvit en son temps par vingt fois cent mil vers et que, pour doubte d'un second deluge, mist il en escript en sept coulonnes d'arain les VII ars liberaux et les autres VII en coulones de terre cuite et que d'iceulx ars magiques il monstra et que plusieurs en usoient. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 17 r°).

Rem. Pour l'empl. du mot art, moins valorisant que science, chez Simon de Phares, cf. U. Ricken, "Gelehrter" und "Wiss." im Frz., 1961, 57-58.

77
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     ART     
-

Arts diaboliques/arts divinatifs/arts divinatoires/arts magiques/arts magicaux/arts notoires : Et pour ce que lez Ars magiques, conme est Nigromancie, Geomancie et samblables, si se font par aucunes evocacions de l'Anemi, pour tant, ce sont sciences qui sont deffendues. (Songe verg. S., t.1, 1378, 377). Derechief, Ysidore dist que Astrologie, laquelle, toutevoies, est la plus raysonnable entre lez Ars dyvinatives, quant a celle partie qui palle dez dyvinacions, si est reprouvee... (Songe verg. S., t.1, 1378, 409). Flateur, qui pis est, corrumpt la verité de vraye foy pour complaire et prouffiter a soy, et fait croire mensonges, sourceries, charmeries et ydolatries et ars magiquez et dyaboliquez, et delaisser Dieu pour recourir au deable, comme s'il fust plus puissant ou plus saige ou plus misericors que Dieu. (GERS., Annonc., a.1400, 235). En la premiere partie sera dit que c'est de art magique et de ses espesses, principes et fondemens et des observacions que font les magiciens et des moïens et manieres d'iceulx et en la fin d'iceulx sera adjousté que c'est de l'art notoire, de ciromance et geomance, que l'on dit ars divinatoires, et consequemment sera aussi traittié de l'art de augure, aruspice (...) en après de l'art de piromance, aerimance, armonance, spatulamence et presage (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 9 r°). ...et lors Belus, roy de Babillone, entra en Sirye et en occuppa une partie et, lui decedé, son fils Nynus la posseda entierement et vainquit Cham (...) et brusla les livres des ars magicaulx et de ydollatrie que avoit composé Zoroastes (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 14 v°). Elynant dit que Zoroastes escripvit en son temps par vingt fois cent mil vers et que, pour doubte d'un second deluge, mist il en escript en sept coulonnes d'arain les VII ars liberaux et les autres VII en coulones de terre cuite et que d'iceulx ars magiques il monstra et que plusieurs en usoient. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 17 r°).

Rem. Pour l'empl. du mot art, moins valorisant que science, chez Simon de Phares, cf. U. Ricken, "Gelehrter" und "Wiss." im Frz., 1961, 57-58.

78
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     ARTIEN     
"Celui qui étudie les arts, la philosophie ; maître ès arts" (synon. artiste) : Donques, le principal propos et estude d'un Roy doit estre bien gouverner son pueple et par le conseil dez sages, par lezquelx je entens, principaulment, lez Juristes, c'est assavoir qui sont expers en Droit canon et en Droit cyvil et ez coustumes et es constitucions et loys royaux ; par le conseil de ceulx doit estre le pueple gouverné et non mie par lez Arcians (Songe verg. S., t.1, 1378, 410). ...ja soit ce que aucuns Arcians presument tant de soy, car il leur est bien avis que l'en leur fait grant tort quant le monde n'est gouverné par eulx et par leur conseil, et appellent lez Juristes yndioz pollitiques (Songe verg. S., t.1, 1378, 411).
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     ARTIEN     
"Celui qui étudie les arts, la philosophie ; maître ès arts" (synon. artiste) : Donques, le principal propos et estude d'un Roy doit estre bien gouverner son pueple et par le conseil dez sages, par lezquelx je entens, principaulment, lez Juristes, c'est assavoir qui sont expers en Droit canon et en Droit cyvil et ez coustumes et es constitucions et loys royaux ; par le conseil de ceulx doit estre le pueple gouverné et non mie par lez Arcians (Songe verg. S., t.1, 1378, 410). ...ja soit ce que aucuns Arcians presument tant de soy, car il leur est bien avis que l'en leur fait grant tort quant le monde n'est gouverné par eulx et par leur conseil, et appellent lez Juristes yndioz pollitiques (Songe verg. S., t.1, 1378, 411).
80
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     ARTIFICIEL     
"Qui est créé par l'action de l'homme et non par la nature" : ...c'est contre nature que une chose artificiele, conme est un denier ou un flourin, puist de soy produire ou engendrer un aultre flourin ou un aultre denier (Songe verg. S., t.1, 1378, 355). Maiz en yver temps, sans mentir, Vault moult odorer et sentir Choses chauldes et odorans, Et au cuer de soy sereinans, Et, quant à ce, sont fort loez Ambre simple et boiz d'aloès, Gale muscade et cynamome, Et l'artificiele pomme De bonne ambre faicte et confite (LA HAYE, P. peste, 1426, 139). Artificiele ; une chose est artificiele qui est faicte par art. (LA HAYE, P. peste, 1426, 178).
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     ARTISTE     
"Celui qui a étudié les arts libéraux" (synon. artien) : ...ja soit ce que aucuns Arcians presument tant de soy, car il leur est bien avis que l'en leur fait grant tort quant le monde n'est gouverné par eulx et par leur conseil, et appellent lez Juristes yndioz pollitiques, a tout honeur et reverence dez Artistes : "Experiencia est rerum magistra" : "experience est mere de toutes choses" ; chascun voit, par experience, lezquelx sont plus yndios, lez Juristes ou lez Artistes (Songe verg. S., t.1, 1378, 411).
82
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     ASSIETTE     
2.

"Emplacement, situation (des corps célestes)" : Savoir, donques, le mouvement du cyel et l'asyete et l'ordenance dez corps celestes est chose tres belle, tres delectable et profitable (Songe verg. S., t.1, 1378, 408).

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     ASTREINDRE     
-

Estre astreint par serment. "Être lié, engagé par serment" : ...aucuns d'eulx [dez evesques de Ronme], par tres grant temerité et presumpcion, ont fait loys et constitucions, ezquelles ilz ont ordené et establi que lez Impereurs de Ronme leur sont attrains et obligés par serement de feaulté (Songe verg. S., t.1, 1378, 103).

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     ASTROLOGIE     
A. -

"Science qui étudie les mouvements des astres ; astronomie" : ...le ruysseau de Perspective, qui soult et respont a toutes lez difficultés dez choses visibles ; le ruysseau d'Astrologie, qui demonstre et enseigne le mouvement dez estelles et dez corps celestes (Songe verg. S., t.1, 1378, 335). "Declairees doncques", dist la chambriere Bonne Foy, "les deux parties de la science d'astrologie, l'une bonne et l'autre mauvaise, lesquelles deux parties sans declaracion par la vieille sont conprinse en cestui mot d'astronomie, duquel mot la vieille et ses disciples usent communement par equivocacion..." (MÉZIÈRES, Songe vieil pèl. C., t.1, c.1386-1389, 609). Et ceste science a deux principaulx parties, l'une des mouvemens, laquelle est appellee communement des anciens astrologie, l'autre des jugemens qui s'en ensuit, et ceste aussy des anciens le plus communement est astronomie appellee. Maiz se elle est appellee en general astrologie ou astronomie, il ne peut ja chaloir. (EVR. CONTY, Harm. sphères H.P.-H., c.1400, 17).

Rem. Evrart de Conty emploie systématiquement astrologie et astronomie à l'inverse de l'usage mod. ; Ph. de Mézières a tendance à faire de même dans les passages explicatifs, tout en utilisant par ailleurs indifféremment l'un ou l'autre terme.

85
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     ASTROLOGIE     
1.

[L'accent est mis sur l'aspect divinatoire] : Le Clerc met plusieurs especes et manieres de divinacions et appreuve lez unes, come sont celles qui se font par Astrologie, en aucuns cas, et si repreuve lez aultres, come celles qui se font par Nygromancie, Geomancie et par samblables sciences deffendues. (Songe verg. S., t.1, 1378, 363). Derechief, Ysidore dist que Astrologie, laquelle, toutevoies, est la plus raysonnable entre lez Ars dyvinatives, quant a celle partie qui palle dez dyvinacions, si est reprouvee, et non mie seulement entre lez Docteurs de la foy crestienne, mez est aussi reprouvee entre lez Payens (Songe verg. S., t.1, 1378, 409).

86
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     ASTROLOGIE     
1.

[L'accent est mis sur l'aspect divinatoire] : Le Clerc met plusieurs especes et manieres de divinacions et appreuve lez unes, come sont celles qui se font par Astrologie, en aucuns cas, et si repreuve lez aultres, come celles qui se font par Nygromancie, Geomancie et par samblables sciences deffendues. (Songe verg. S., t.1, 1378, 363). Derechief, Ysidore dist que Astrologie, laquelle, toutevoies, est la plus raysonnable entre lez Ars dyvinatives, quant a celle partie qui palle dez dyvinacions, si est reprouvee, et non mie seulement entre lez Docteurs de la foy crestienne, mez est aussi reprouvee entre lez Payens (Songe verg. S., t.1, 1378, 409).

87
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     ASTROLOGIE     
-

[En cooccurrence avec un mot de la famille de juger] "Astrologie judiciaire" : Mez certes, lez jugemens dez estelles et d'Astrologie, quant est de cognoistre lez choses avenir, sont tres fors et perilieux, et teulx jugemens d'Astrologie si ont plusieurs deceüs et font encores, de jour en jour (Songe verg. S., t.1, 1378, 409). "...Jamais", dist la chambriere, "l'astronomien es jugemens d'astrologie touchans les choses a venir pour decevoir les seigneurs ne useroit de proposicions simples et cleres, mais tousjours d'equivoque..." (MÉZIÈRES, Songe vieil pèl. C., t.1, c.1386-1389, 604). ...car se les jugemens d'astrologie fussent vrays, Abraham eust trop bien cognu par le cours des estoilles que Sarra sa femme par le roy d'Egypte lui devoit estre tollue (MÉZIÈRES, Songe vieil pèl. C., t.1, c.1386-1389, 612). Et ceste science a deux principaulx parties, l'une des mouvemens, laquelle est appellee communement des anciens astrologie, l'autre des jugemens qui s'en ensuit, et ceste aussy des anciens le plus communement est astronomie appellee. Maiz se elle est appellee en general astrologie ou astronomie, il ne peut ja chaloir. (EVR. CONTY, Harm. sphères H.P.-H., c.1400, 17). Cestui trouva par la science d'astrologie plusieurs choses occultes en terre et, entre icelles, ung livre fort antique, parlant de la science et jugemens de astrologie, lequel livre fut cause de le advertir de plusieurs secretz (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 41 r°). Dit aussi que les livres judiciaulx de astrologie qui estoient gardés ou palais et qui ne se bailloient à lire à chascun estoient pour lors : le livre de Alexandre, le livre de Estienne (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 79 v°). Henry Montebre, chanoine et archediacre de Lion, fut en ce temps moult expert ès jugemens d'astrologie (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 133 v°).

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     ASTROLOGIEN     
I. -

Subst. masc. "Personne qui étudie les astres, leurs mouvements et leurs relations réciproques, souvent dans le but de déterminer leur influence sur la destinée humaine, sur le temps, etc." : ...conme nous povons mettre exemple en un bon astrologyen lequel, par la consideracion dez causes natureles, puet, sanz faulte, diviner le temps et l'eure d'un eclypse et aussi, de la consideracion dez estelles, il puet, par conjecturacions, denuncier lez pluies advenir ou lez sechereces. (Songe verg. S., t.1, 1378, 363). Samblablement, lez phisiciens jugent lez mortalités advenir ou lez sanités par aucunes conjecturacions, lezquelles, toutevoies, ne sont pas tousjours certaines, car, et lez astrologiens et lez phisiciens y faillent plusieurs foys, conme nous le veons par experience ; car un astrologyen vous dira que il plouvera tres habundenment, en un certain jour, et neantmoins, vous le troverrés le plus sec et le plus beau jour de la sempmaine (Songe verg. S., t.1, 1378, 363). Ainsi que firent les bons Maistres Ou temps jadis de noz ancestres, Tant que subtilz Phisiciens Que sages Astrologiens, Qui cellui Traicté composèrent Et la doctrine ordonnèrent, Dont fut translaté et retrait Ce petit Livre (LA HAYE, P. peste, 1426, 16). ...si aucuns invocateurs, nigromanciens, abuseurs ou divins, pour couvrir leurs mauvais ars, ont contrefait et contreffont les astrologiens (...), il ne s'ensuit pas pourtant que la très noble et excellante science de astrologie et les purs astrologiens en doyent estre blasmés (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 2 r°). Cestui, comme pur astrologien, devisa les temps par ans et par moys, plus convenablement que fait encores n'avoit esté. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 20 r°).

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     ASTROLOGIEN     
I. -

Subst. masc. "Personne qui étudie les astres, leurs mouvements et leurs relations réciproques, souvent dans le but de déterminer leur influence sur la destinée humaine, sur le temps, etc." : ...conme nous povons mettre exemple en un bon astrologyen lequel, par la consideracion dez causes natureles, puet, sanz faulte, diviner le temps et l'eure d'un eclypse et aussi, de la consideracion dez estelles, il puet, par conjecturacions, denuncier lez pluies advenir ou lez sechereces. (Songe verg. S., t.1, 1378, 363). Samblablement, lez phisiciens jugent lez mortalités advenir ou lez sanités par aucunes conjecturacions, lezquelles, toutevoies, ne sont pas tousjours certaines, car, et lez astrologiens et lez phisiciens y faillent plusieurs foys, conme nous le veons par experience ; car un astrologyen vous dira que il plouvera tres habundenment, en un certain jour, et neantmoins, vous le troverrés le plus sec et le plus beau jour de la sempmaine (Songe verg. S., t.1, 1378, 363). Ainsi que firent les bons Maistres Ou temps jadis de noz ancestres, Tant que subtilz Phisiciens Que sages Astrologiens, Qui cellui Traicté composèrent Et la doctrine ordonnèrent, Dont fut translaté et retrait Ce petit Livre (LA HAYE, P. peste, 1426, 16). ...si aucuns invocateurs, nigromanciens, abuseurs ou divins, pour couvrir leurs mauvais ars, ont contrefait et contreffont les astrologiens (...), il ne s'ensuit pas pourtant que la très noble et excellante science de astrologie et les purs astrologiens en doyent estre blasmés (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 2 r°). Cestui, comme pur astrologien, devisa les temps par ans et par moys, plus convenablement que fait encores n'avoit esté. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 20 r°).

90
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     ATTEMPRER     
B. -

[Le compl. désigne une disposition de la justice] "Adoucir, modérer, rendre plus clément" : ...celuy doit, selon lez loys, juger de chose juste et injuste et cognoistre, lequel puet lez loys faire, avoir, interpreter et exposer, faire garder, aggrever et atemprer, selon lez circunstances dez persones, du temps et dez lieus. (Songe verg. S., t.1, 1378, 28). Et se le Roy prent indignacion contre aucune persone de l'Eglyse, par la priere dez evesques, le mautalent et l'indignacion si est remisé et rapaisié. Par le moïen d'eulx, la riguer de justice est attrampee, le clameur dez povres si est essaucé (Songe verg. S., t.1, 1378, 238).

91
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     ATTEMPRER     
B. -

[Le compl. désigne une disposition de la justice] "Adoucir, modérer, rendre plus clément" : ...celuy doit, selon lez loys, juger de chose juste et injuste et cognoistre, lequel puet lez loys faire, avoir, interpreter et exposer, faire garder, aggrever et atemprer, selon lez circunstances dez persones, du temps et dez lieus. (Songe verg. S., t.1, 1378, 28). Et se le Roy prent indignacion contre aucune persone de l'Eglyse, par la priere dez evesques, le mautalent et l'indignacion si est remisé et rapaisié. Par le moïen d'eulx, la riguer de justice est attrampee, le clameur dez povres si est essaucé (Songe verg. S., t.1, 1378, 238).

92
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     ATTEMPRER     
1.

[Une humeur] "Diluer" : ...un honme songe que il tramble lez fievres, lequel, toutevoies, ne lez tramble pas aprés, pour aucune cause survenant, laquelle amenuise et atrampe celle matiere colerique, ou l'en y ajouste aucune medicine qui l'enpeche. (Songe verg. S., t.1, 1378, 383).

93
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     ATTENDRE1          ATTENDRE2     
C. -

"Observer, prêter attention à" : ...et attendés bien lez paroles de Nostre Seigneur, car il ne comande pas qu'an rende a Cesar toutes choses, ne que il soit seigneur de toutes choses, mez qu'an luy rende ce qui est sien. (Songe verg. S., t.1, 1378, 50).

94
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     ATTENTER     
B. -

"Tenter, entreprendre" : Conment, donques, osa onques aucun Impereur, ou temps passé ne au jour d'uy, atempter ne si folement ymaginer d'avoir aucune signorie ou souveraineté sur celuy qui est seigneur establi, en la temporalité, de Dieu le Pere, et sanz souverain, se ce n'est Dieu seulement ? (Songe verg. S., t.1, 1378, 51). C'est chose moult difficile et de grant poix que de recepvoir le precieux corps de Jhesu Crist. Nul ne nulle ne le doibt attempter sans grande deliberation et raison. (Traité S. Sacr. B., c.1450-1500, 146).

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     AUGURE1          AUGURE2     
"Signe par lequel on juge l'avenir, prédiction" : Derechief, une divinacion se fait par le mouvement ou par la voys dez oyseaux ou d'aultres bestes, ou par ce que un honme esternue, ou que lez membres lui tressaillent. Et telle divinacion est appellee Augure, pour ce que elle se fait dez mouvemens ou dez cris dez oyseaux (Songe verg. S., t.1, 1378, 366).
96
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     AURICIPE     
"Inspecteur des heures" : Secondement, aucuns se efforcent de cognoistre lez choses advenir de la consideracion dez jours et dez heures, car ilz considerent lez jours et lez heures en toutes lez besongnes que ilz font ; et teulx sont appellés auricipes, pour ce que ilz gardent lez jours et lez heures. (Songe verg. S., t.1, 1378, 365).
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     AUTEL1          AUTEL2     
"Table où l'on célèbre le sacrifice chrétien ou la messe" : Ainssi que vous avés touché que nul ne puet ne ne doit abuser dez reliques en lez portant sur soy, aussi dis je que il ne puet pas abuser dez aultres sainctuaires, par quoi je conclus que lez prestres qui, pour aucune douleur, decuevrent les autiers ou qui lez cuevrent de duel et de noyr ou qui soubstraient et ostent lez luminaires acoustumés, et ceulx, aussi, qui environnent le crucifix ou l'autier d'espynes, ne font pas bien, mez est chose dampnable et reprouvee. (Songe verg. S., t.1, 1378, 396). ...nous veons que quant l'en chante dez mors, l'en pare l'autel de noyr. Et, aussi, ou jour du Vendredi Aouré, l'en a acoustumé de descovrir lez aultiers en signe de grant tritesse (Songe verg. S., t.1, 1378, 397). Cestui, comme pur astrologien, devisa les temps par ans et par moys, plus convenablement que fait encores n'avoit esté. Cestui fut le premier qui ediffia temple et autel ou grant et souverain Dieu (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 20 r°).
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     AUTEL1          AUTEL2     
"Table où l'on célèbre le sacrifice chrétien ou la messe" : Ainssi que vous avés touché que nul ne puet ne ne doit abuser dez reliques en lez portant sur soy, aussi dis je que il ne puet pas abuser dez aultres sainctuaires, par quoi je conclus que lez prestres qui, pour aucune douleur, decuevrent les autiers ou qui lez cuevrent de duel et de noyr ou qui soubstraient et ostent lez luminaires acoustumés, et ceulx, aussi, qui environnent le crucifix ou l'autier d'espynes, ne font pas bien, mez est chose dampnable et reprouvee. (Songe verg. S., t.1, 1378, 396). ...nous veons que quant l'en chante dez mors, l'en pare l'autel de noyr. Et, aussi, ou jour du Vendredi Aouré, l'en a acoustumé de descovrir lez aultiers en signe de grant tritesse (Songe verg. S., t.1, 1378, 397). Cestui, comme pur astrologien, devisa les temps par ans et par moys, plus convenablement que fait encores n'avoit esté. Cestui fut le premier qui ediffia temple et autel ou grant et souverain Dieu (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 20 r°).
99
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     AUTHENTIQUE     
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Empl. subst. p. ell. : ...celle Autentique ne fait rien au propos, car elle ne palle mie en choses feudales, ne en duchez. (Songe verg. S., t.1, 1378, 266).

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     AUTORITÉ     
-

(Faire qqc.) de sa propre autorité. "De son propre chef, sans consulter personne" : Lez aultres sont qui pregnent leurs armes de leur propre auctorité, laquelle chose ilz puent faire lysiblement, mez que ilz le facent sanz prejudice d'aultruy, come il a esté dit ; car, ainssi que lez noms sont mis pour recognoistre lez gens, conme dit la loy (...) samblablement lez gens pregnent certaines armes pour estre recogneüs. (Songe verg. S., t.1, 1378, 290).

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